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Clinique du Parc - Lyon (France)    Position assise

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Les sièges au bureau, à l'école ou chez soi, doivent avoir une forme rationnelle sinon le bien-être physique et les capacités intellectuelles peuvent s'en ressentir.

Les variations de l'équilibre sont aisément décelables. En station debout, le centre de gravité du corps se trouve au-dessus du nombril, ou au-dessus du sacrum sur le squelette. Il en va différemment en position assise. Les surfaces de soutien sont plus importantes. Elles vont des pieds qui reposent au sol, aux fesses. Le principal soutien est procuré par les jambes suivant la position adoptée. Le dossier maintient le dos. A partir du centre de gravité du buste et en fonction de la position de la partie des jambes faisant saillie, on peut définir trois principales positions assises.

 

La position assise vers l'avant

 

Le centre de gravité du buste se trouve au-dessus de la partie des jambes faisant saillie. Le dos est très arrondi ou, si la position est plus droite, incliné vers l'avant.

 

Quand les cuisses reposent à peu près à l'horizontale, l'angle formé avec les hanches ou angle d'assise, fait moins de 90°. Dans cette position, la pression abdominale interne est plus importante et son influence sur la circulation veineuse dans cette région, néfaste.

Les muscles en position statique, sont fortement tendus. Si, après un court instant, le corps ne se redresse pas, le buste s'appuie sur les bras reposant sur la table. L’équilibre est ainsi rétabli et les muscles peuvent se relâcher. Les muscles scapulaires et nucaux ont, lors de la position assise vers l'avant, un travail de soutien accru à fournir, que la tête soit droite ou inclinée en arrière.

 

La position intermédiaire

 

 Le centre de gravité se trouve au niveau de la partie des jambes qui fait saillie. La colonne peut être voûtée, ce qui nécessite une tension musculaire importante. En général, cette position est équilibrée si elle reste statique. La courbure de la colonne entre les vertèbres lombaires et cervicale est réduite, les muscles sont largement relâchés. La position étant verticale, la respiration est plus profonde (position de détente en Asie). C'est la position type des dactylos du début du siècle. Tout travail nécessite une certaine mobilité, ce qui détruit l’équilibre précaire de cette position. Pour le rétablir, il faut que les muscles travaillent la position intermédiaire n'a donc que peu de valeur en tant que position de travail.

 

 La position assise en arrière

 

Le bassin est renversé en arrière, sans possibilité de point d'appui. La partie supérieure du sacrum est à peu près à l'horizontale. La position du sacrum détermine les différentes courbures de la colonne vertébrale. Plus la courbures des vertèbres dorsales est accentuée, plus leur lordose doit sembler prononcée.

 

 L'angle formé par les hanches et le bassin est plus important, c'est-à-dire supérieur à 90°. La décontraction de la région abdominale est ainsi possible. C'est aussi la position adoptée après un repas copieux. Dans cette position, la colonne vertébrale peut également être en extension. Il faut que le buste soit soutenu par un dossier. Le dos incliné vers l'arrière étant soutenu, ses muscles peuvent se relâcher complètement. Grâce à l'appui-tête, les muscles de la nuque peuvent également se détendre. On considère qu'il s'agit là d'une position délassante.

 

Au travail, les positions assises vers l'avant ou l'arrière sont les plus répandues. En position assise vers l'avant, le corps s'appuie inconsciemment sur les bras, et en position assise vers l'arrière, le corps, s'il est maintenu par un dossier, est soutenu par les vertèbres, les disques, les ligaments et les articulations. Les muscles, les ligaments et les tendons servent d'éléments de traction pendant ce travail de soutien et sont soumis à une distension. Celle-ci est limitée, elle réduit les possibilités de positions assises particulières. Sans possibilité de point d'appui, le buste ne peut pas supporter longtemps la position assise ver l'avant ou l'arrière, des douleurs surviennent. A longue échéance, des lésions peuvent apparaître.

Cette distension des muscles augmente leur activité interne et une fatigue prononcée intervient rapidement. Les électromyogrammes le démontrent. Le surmenage provoque des lésions musculaires et des insertions terminales des muscles. Ceux-ci ne doivent pas faire oublier la fatigue du système nerveux central. Tout effort de soutien prolongé provoque une fatigue générale. On peut y remédier en modifiant la contraction des muscles. Les cellules peuvent alors trouver le repos nécessaire et le métabolisme est favorisé. Si les muscles et les ligaments récupèrent rapidement grâce à un changement de posture, il n'en va pas de même pour les disques. Les stations assises qui exigent des efforts localisés importants sont néfastes si elles se prolongent ou se répètent fréquemment. Les premiers symptômes sont souvent difficiles à déceler car on les confond avec des douleurs musculaires. En l'absence de prévention, les lésions peuvent devenir irréparables après un certain temps.

 

Existe-t-il une position assise idéale ?

 

Une position assise idéale durable n'existe pas. On peut affirmer que certaines positions sont plus favorables que d'autres si elles sont adoptées pendant un certain temps. En raison de l'interaction existant entre la forme des sièges et celle du corps humain de bonnes postures sont possibles. Les médecins sont unanimes pour dire que la position assise comparée aux positions allongée ou debout, est la moins conforme à la physiologie. Si l'homme s’assoit, l'angle formé par le buste et les cuisses passe de 180° à 90°. Le bassin ne reste pas à sa place comme dans la station debout. Les cuisses étant légèrement relevées et le soutien assuré de manière fixe par la partie des jambes faisant saillie, le bassin a tendance à basculer vers l'arrière, les vertèbres lombaires aussi. La courbure en lordose diminue ou se transforme en cyphose et toute la colonne vertébrale subit des influences préjudiciables.

Cependant, pour favoriser une position assise correcte, il faut que le bassin soit soutenu en se référant aux positions allongée ou debout. En position d'appui courante, il se crée une lordose normale des vertèbres dorsale et cervicale, à la forme de la colonne vertébrale en position debout. Maintenir le bassin suppose de l'empêcher de glisser en arrière. On obtient ainsi un angle d'inclinaison du sacrum de 30°, la cyphose lombaire. Le soutien du bassin peut s'effectuer en sa partie supérieure à l'aide d'un dossier de forme courbe. Le soutien classique s'opère au niveau des troisième et quatrième vertèbres lombaires. Cette courbure dite d'AKERBLOM ou soutien en lordose, devrait pouvoir s'adapter à la stature de l'opérateur. Ceci est possible si la surface soutenant le dos est réduite et si les points d'appui dans la région lombaire sont plus nombreux. Le soutien obtenu devrait donc être plus précis.

Pour se conformer à ces exigences, les chaises de dactylo ont des dossiers de petite dimension dont la hauteur est réglable. Des études plus récentes ont montré qu'un soutien plus bas pose des problèmes.

 

 Les dossiers placés en hauteur par rapport à la région lombaire réduisent les surfaces d'appui en cas d'adossement et soutiennent jusqu'au niveau des vertèbres dorsales. Cela peut être un avantage si on recherche une position de détente au cours de discussions prolongées. Certaines tâches nécessitent une mobilité des parties supérieures des bras et qu'un soutien au niveau des omoplates gênerait beaucoup. Un dossier trop haut limite l'autonomie de mouvements de la colonne vertébrale et empêche parfois la lordose de la partie supérieure qui procure une certaine détente. On constate également que la bascule en arrière peut se produire si le bassin glisse en avant.

 

Chaque fois que le corps cherche un appui, deux pressions contraires s'exercent. Ceci à tendance à repousser le bassin vers l'avant. Une inclinaison de l'assise de 3 à 5° ne suffit pas à procurer un maintien satisfaisant des parties des jambes faisant saillie. La partie des jambes hors siège repose sur la surface d'assise partiellement inclinée. On obtient le maintien du bassin souhaité, si la position adoptée est correcte.

 

L'angle d'assise

 

Lorsque le dossier est réglable ou inclinable, la position du buste et l'angle d'assise peuvent varier. Les muscles, les disques, les ménisques et l'abdomen seront soulagés et la respiration améliorée.

En outre, tout changement de position du buste modifie la position de la tête. Les muscles de la nuque doivent donc fournir un effort de soutien important et prolongé. Exemple : le conducteur d'une voiture doit garder la tête dans la même position pendant des heures.

La position de travail n'est pas la même qu'en voiture, mais l'écriture ou la lecture exigent aussi des efforts prolongés des muscles de la nuque. On a remarqué que les contractures de la nuque atteignent aussi bien les personnes conduisant beaucoup que celles assises souvent à leur bureau.

L'appui-tête, utilisé au cours des conversations ou pendant des instants de détente et de réflexion, permet de soulager les muscles de la nuque. Ces instants de "relaxation", ont des effets bénéfiques pour la régénération et le métabolisme. Un appui-tête n'a pas seulement une utilité symbolique. Pendant le travail, 20% du poids du corps reposent sur les pieds, et 80% sur la surface du siège. Ces 80% correspondent à peu près au poids du buste dont les 4/5ème sont répartis sur le siège par l'intermédiaire des jambes hors siège.

Le revêtement et la forme du siège peuvent faire la différence. Ce pourcentage peut approcher 100% si la surface du siège est plate et assez courte.

Sur la surface d'assise, les pressions sont donc réparties de manières très différentes. La partie des jambes qui repose sur le siège possède un tissu peaucier assez fin, peu sensible aux pressions. La sensibilité augmente assez vite avec la distance par rapport à l'ischion et l'écartement des jambes. Des études réalisées au Japon montrent que la pression exercée au niveau des cuisses ne devrait pas dépasser 50 g/cm² pour durer relativement longtemps.

 

La répartition anatomique des pressions.

 

Il existe une idée selon laquelle la rigidité des bords du siège peut comprimer les veines et provoquer des troubles circulatoires. Cette opinion est aujourd'hui dépassée. Une série d'études à démontré que des pressions élevées irritent les nerfs se trouvant profondément sous la peau. Les malaises alors ressentis ressemblent à un engourdissement.

Pour obtenir une répartition anatomique des pressions, la forme, la tenue et la souplesse de la surface d'assise ont une importance capitale. Les sièges ayant des bords arrondis permettent une transition agréable au niveau des cuisses et une certaine variation de leur angle d'inclinaison.

On a également remarqué que, lorsque le corps était incliné en arrière, deux pressions contraires s'exerçaient, le bassin ayant tendance à être rejeté en avant. Dans bien des cas, l'inclinaison ou la forme du siège ne préviennent qu'imparfaitement cette tendance, de telle sorte qu'un frottement s'opère entre le corps et le siège.

Ce frottement provoque une irritation de la peau et des couches cornées supérieures qui, si elle dépasse un certain seuil, peut entraîner des symptômes se traduisant par une trop grande compression des parties assises du corps.

 

LES QUALITES D'UN SIEGE

 

Le bon goût n'est pas le seul critère de choix d'un siège de bureau.

L'ergonomie concrétise et impose deux principes essentiels :

- la réalisation d'un siège de bureau en fonction des exigences de la médecine du travail ;

- la construction et la qualité des matériaux choisis assurant une longue durée d'utilisation sans problème.

 

Le thème de l'assise de longue durée nous concerne tous. Chacun de nous passe au bureau, en conférence, en formation ou encore pendant les loisirs de longues heures en position assise. On s'aperçoit de l'importance du temps passé dans cette position lorsqu'on considère la durée effective du temps passé au travail tout au long de sa vie:

91 200 heures (15% de notre vie) dont temps d'assise au travail : 60000 à 80000 heures ; prédisposition au travail isolé et sans interruption, technicité du poste de travail et nuisance de la posture assise.

Malgré la réduction du temps de travail, on constate une tendance vers un accroissement du temps de position assise au bureau, sans pauses de détente permettant le mouvement. Le facteur déterminant de cette tendance est l'extension des nouvelles technologies de bureau et de communication. Elles permettent à l'individu d'obtenir beaucoup d’informations sans avoir besoin de communiquer personnellement avec d'autres opérateurs. Nous assistons au début d'une évolution vers le poste de travail intégré.

 

Les maladies de l'appareil locomoteur, générées par la position assise prolongée, constituent le motif principal des arrêts de travail. Selon la Fédération des Caisses de Maladie, en 1984, ces arrêts interviennent dans 10,34% pour les maladies du dos et dans 2,55% pour les maladies de la colonne vertébrale.

L'assise statique, souvent caractérisée par un dos rond, amène une surcharge des disques vertébraux et des muscles. C'est donc une position pauvre en mouvements et riche en positions figées. Elle constitue un facteur de charge tout aussi important pour l'appareil moteur que la levée, le port d'objets lourds et l'effet de vibration.

La tendance actuelle est à la diminution des postes productifs et à l'augmentation des postes assis en administration. Si nous prenons la part relative pondérée des maladies du squelette dans les jours d'absence dans divers secteurs d'activité, nous avons selon les statistiques du Pr. HETTINGER, 21,4 jours d'absence dans le secteur administratif, 20,5 jours dans le secteur des transports soumis aux vibrations et 22 jours dans le secteur du bâtiment, secteur des charges lourdes, contre 17 jours pour le textile et l'habillement et 15 dans le commerce.

Par ailleurs, on constate que les propriétés des sièges de travail sont peu utilisées. Qui connaît la meilleure façon de s'asseoir ?

Qui connaît les conséquences d'une mauvaise assise ?

 

Comme nous l'avons vu, la bonne assise consiste à avoir :

- un dossier réglé de façon à soutenir dans chaque position le dos et la colonne vertébrale ;

- un dossier à contact permanent qui ne doit pas être utilisé en position bloquée, du moins pas à long terme ;

- une surface d'assise de forme anatomique complètement utilisée afin que le dossier puisse assurer sa fonction de soutien ;

- une hauteur d'assise qui doit permettre aux jambes d'être à 90° lors du réglage.

 

 

A partir d'une position assise correcte, toutes les positions et tous les mouvements d'assise sont possibles. La forme en "S" de la colonne vertébrale est préservée dans chaque position et le dos maintenu, de cette façon l'assise avec le dos rond est évitée à condition d'être près de son poste de travail.

 

Pour choisir un siège ergonomique, il faut se baser sur les critères suivants :

 

- une hauteur réglable facilement, soit de façon mécanique, mais cela nécessite de se relever pour libérer le vérin et de se rasseoir pour le réglage, soit par vérin dynamique permettant le réglage avec le poids du corps dessus.

- l'assise doit permettre le soutien du bassin, des tubérosités ischiatiques et des cuisses sans avoir d'effets de pression. Le bord antérieure doit être arrondi pour éviter toutes pressions sur les cuisses et permettre les fléchissements et étirements des muscles

des cuisses. Le plateau doit être arrondi avec une surface d'appui arrondie latéralement pour permettre le libre mouvement des cuisse.

La surface d'appui, quelque soit son revêtement doit empêcher le glissement ver l'avant. Une zone galbée en arrière doit permettre le positionnement des tubérosités ischiatiques en bonne position physiologique. Un support de bassin à l'arrière du siège évite sa bascule et la charge unilatérale des disques vertébraux.

- il doit posséder un appui lombaire réglable en hauteur et en profondeur. L'idéal est que l'inclinaison du dossier et celle de l'assise soient solidaires, les sièges à contact permanent le permettent. Si le dossier se règle, on préférera aussi le contact permanent.

- il doit être mobile, rouler sur n'importe quelle surface. Il faut des roulettes molles pour sol dur et des roulettes dures pour sol moquetté.

Elles doivent être auto-freinées en fonction du poids exercé afin d'éviter le déplacement non intentionnel du siège lorsqu'il n'est pas chargé.

- il doit pivoter facilement.

Dans certains cas, il peut présenter une assise mobile, ce qui permet de varier la posture de l'assise en fonction des déplacements latéraux du sujet. Les accoudoirs sont utiles s'ils passent sous le plan de travail.

 

Il faut surtout que le siège soit UN OUTIL PERSONNEL qui doit pouvoir se régler aux propres cotes de l'utilisateur et selon la morphologie de celui-ci.

L'achat d'un bon siège est un investissement lourd mais il faut considérer que c'est un OUTIL DE TRAVAIL. Il doit donc convenir à son utilisateur et à la tâche.

Certains réglages sont possibles mais ils sont souvent ignorés par l'utilisateur. Il faut développer un réflexe qui incite en n'importe quelle circonstance, la personne à ressentir la mauvaise position, savoir se corriger donc trouver les bonnes manettes et adopter la bonne position pour la tâche qu'elle exécute.

Comme lorsqu'il prend sa voiture, le conducteur règle systématiquement ses rétroviseurs et sa distance siège-pédale-volant, l'opérateur arrivant à son bureau doit régler son siège avant de se mettre au travail.

L'effort de concentration pour acquérir ce réflexe réclame une semaine. Le cerveau mémorisera ce nouveau schéma corporel bénéfique pour l'utilisateur. Cet effort doit être bien acquis dès le début de la formation.

 

Régler le siège

 Le médecin doit apprendre à ses patients  à bien s'asseoir, à bien se lever d'un siège et surtout à le régler selon sa morphologie de la tâche principale, régler le siège. C'est à dire s'en tenir à une position de 90° pour tous les postes d'écriture, de lecture, de dactylographie, etc. Seule la position de saisie informatique, à condition que la personne soit sur son poste assez longtemps, permet une inclinaison en arrière de 5 à 15° de son dossier. Le but est de développer un réflexe de réglage du siège.

Veiller aussi à ce que l'utilisation de sièges spécifiques soit en rapport avec la tâche de l'opérateur.

Conseiller le choix du siège, permuter dans le bureau des sièges jugés non fonctionnels avec la tâche ou la morphologie des opérateurs.

 

S’INSTALLER DANS UN SIEGE

- Commencer l’antéversion du bassin dès le départ du mouvement,

- prendre appui avec les mains sur le bureau ou les accoudoirs,

- freiner la descente du tronc vertical à partir d’une contraction des fessiers et du quadriceps,

- poser les ischions,

- une fois assis, relâcher les abdominaux.

 

 

 

- Les fesses au fond du siège,

- le bas du dos bien appuyé contre le dossier,

- les pieds reposant bien à plat au sol, ou sur le repose-pied,

- la tête dans l’alignement du tronc, ni projetée en avant, ni rejetée en arrière.

 

SAVOIR CHOISIR UN BON SIEGE

 

- La bonne hauteur = juste sous le genou,

- la bonne longueur = jamais inférieure à la longueur des cuisses,

- une assise adaptée en fonction du morphotype :

+ horizontale dans la majorité des cas,

+ inclinée vers l’avant en cas de cyphose thoraco-lombaire,

+ inclinée vers l’arrière en cas d’hyperlordose

- un dossier perpendiculaire à l’assise.

 

SE LEVER D'UN SIEGE

 

Il faut apprendre aux gens à s'asseoir et à se lever d'un siège correctement. La meilleure chaise ergonomique ne peut donner que ce qu'elle a, elle est insuffisante à un positionnement correct du rachis si on ne sait pas l'utiliser. Nous avons vu dans l'étude de l'homme assis les différentes façons de se positionner sur un siège, en conséquence nous devons tenir compte de ces adaptations individuelles et le corriger ou adapter les réglages aux habitudes des employés. Mais pour être complet, il faut aussi enseigner les principes suivants :

 

Prendre appui sur les genoux, sur les accoudoirs ou sur le pan de travail. Mais ne jamais se lever en donnant des coups de rein, toujours selon les mêmes principes physiologiques déjà évoqués.

 


Auteur : Mr Patrick Faouën (ergonome), Dr Jean Claude de Mauroy (Médecine orthopédique)

Cette page a été mise à jour pour la dernière fois le : 27 janvier 2011

"Conflit d’intérêts : les auteurs n’ont pas transmis de conflit d’intérêts concernant les données diffusées publiées dans cette page"


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